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SUB/VERSIONS URBAINES III

ARCHITECTURE & LITTÉRATURE II – EN FRANÇAIS

Rencontre entre des écrivains et des architectes pour parler, débattre et réfléchir sur l’idée de construction. Construire un texte, un édifice, une pensée, un lieu, un espace…Existe-t-il des similitudes entre ces processus de création ? Écrire sur la ville, c’est déjà élaborer un projet et construire, et élaborer un projet pour un lieu, c’est d’une certaine façon, déjà commencer à écrire son avenir. Une esquisse et un croquis, est-ce la même chose ?

 

LUISA ETXENIKE Née à San Sebastián en 1957. Elle a publié les romans El detective de sonidos (2011), El ángulo ciego (Prix Euskadi 2009), Los peces negros (2005), Vino (2000), El mal más grave (1997) et Efectos secundarios (1996), ainsi que les collections de récits Ejercicios de duelo (2001), et La historia de amor de Margarita Maura (1990). Ses récits ont été incorporés à de multiples anthologies d’ écrivaines espagnoles contemporaines, dont Un deseo propio, éditée par Inmaculada Pertusa et Nancy Vosbrug. Elle a traduit du français à l’espagnol les auteurs Jacques Roubaud (Quelque chose noir), Claude Lanzmann (Un vivant qui passe), Virginie Linhart (Après les camps, la vie) et Jean-Michel Maulpoix (La Tête de Paul Verlaine). Elle dirige depuis plusieurs années un atelier d’écriture créative et est aussi directrice du festival littéraire Un mundo de escritoras. Le gouvernement français lui a décerné en 2007 le titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.  En 2013, elle a reçu de la Municipalité de San Sebastián la Médaille au Mérite Citoyen.

 

BOUBACAR SECK « Architecte citoyen », c’est ainsi que se définit cet architecte français d’origine sénégalaise formé dans les écoles d’architecture de Bordeaux et de Stuttgart. La littérature constitue une de ses grandes sources d’inspiration. Architecte romantique, il parle avec douceur et poésie de son métier : quand on lui demande ce qu’il recherche, il répond « je cherche à aider les gens à mieux vivre ». Pour lui, l’architecte a un rôle de révélateur et d’anticipateur. « Répondre à des questions qui ne sont pas encore posées »…Il estime cependant que les architectes ne sont pas nécessaires et que l’architecture n’est pas une urgence. « L’urgence, ce serait l’acte de citoyenneté ». Boubacar Seck a publié « L’amère patrie » en 2008, Éd. Baudelaire. Il est membre du conseil d’administration de SOS Racisme et a fait partie récemment de la sélection des jeunes Africains représentés à la Biennale d’Architecture de Venise 2014, dans le cadre du concours Young Architects of Africa, au cours de laquelle il a reçu une mention honorable pour son projet d’école de la petite enfance à Manécunda,  au Sénégal.

 

Présentateur et modérateur : Pablo García Astrain, architecte, président de l’association culturelle Atari Cultura Arquitectónica.

 

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